Si les politiques font régulièrement l’objet de rumeurs, en entreprise aussi les racontars vont bon train. Radio-moquette ne vous épargne pas non plus ? Ne foncez pas tête baissée, recommande Gilles Dufour, spécialiste du leadership transformationnel chez Be & Lead.
Il n’y a pas de fumée sans feu, dit-on. Face aux bruits malveillants, mieux vaut adopter une stratégie de contournement. A la différence des politiques qui ont parfois intérêt à y couper court avec fracas, la contre-attaque du manager doit être subtile, sauf si le risque est trop grand pour lui. En général, la rumeur révèle davantage d’un ras-le-bol dans les troupes que d’une volonté de nuire et elle part souvent de bribes de vérité ou de situations mal interprétées. Voici cinq façons de clouer le bec à la médisance.
Vous êtes en général le dernier informé des faits et gestes qu’on vous prête. Dès lors, il est difficile de se préparer psychologiquement à encaisser la rumeur, voire à riposter. Je conseille donc à tout manager d’avoir ses antennes, dans les couloirs, pour avoir une petite idée de ce qui se raconte sur lui. Toutefois méfiez vous du flicage. Il ne s’agit pas de savoir qui dit mais ce qu’on dit. Et si vous flairez le mauvais coup d’un ennemi, d’où ça vient.
» Non, je ne démissionne pas. Je suis toujours là et pour longtemps. » Gare à ces répliques-réflexes qui visent à rétablir la vérité sur des racontars de départ imminent, de désamour de la hiérarchie ou, à l’inverse, de favoritisme, etc. Laissez dire, sinon vous vous exposez à deux risques majeurs.
Faites savoir que vous êtes au courant et usez d’anti-missiles lors de rencontres informelles au self ou à la machine à café. Selon les circonstances, vous en avez en trois à disposition.
C’est le procédé efficace du dérivatif. On vous soupçonne d’être nul avec l’équipe ou sur le dossier Y ? D’être alcoolique ou malade ? Des ratés de présentation, certains agissements envers des collaborateurs ou lors de pots maison ont laissé penser que… A la prochaine réunion d’équipe mettez tout de suite en avant vos succès, vos projets acceptés en haut lieu. Vous ferez ainsi la preuve de vos compétences et de votre lucidité. Mieux, décrochez un petit papier – portrait ou interview – dans le journal interne ou sur l’intranet. Faites également passer le tam-tam via votre réseau: tout va bien, vous êtes en forme, votre adjoint ne jure que par vous, etc.
Dès que le ton tourne à l’accusation, mettant en péril votre job et votre honneur, il faut répliquer. Exemples : vous seriez désavoué par la hiérarchie, vous seriez viré sous 48 heures, vous toucheriez des pots de vin des fournisseurs, vous useriez de faux, etc. En plus, des petits mots anonymes circulent dans votre dos. Frappez fort.
Cet article a été publié sur le site de Clés Magazine. Vous pouvez le retrouver en cliquant ici.
Pour en apprendre davantage sur le leadership transformationnel, vous pouvez dès maintenant vous rendre sur notre site web. N’hésitez pas à nous suivre sur Facebook, Twitter, Linkedin et Pinterest pour faire part de vos réactions ou nous poser des questions.
Transformez votre organisation par l’accompagnement de vos dirigeants et de leurs équipes. Be&Lead propose des programmes de transformation sur-mesure, intégrant savoir-être, créativité et capacité à incarner le changement.
Be & Lead est référencé chez PROVIGIS
Nous accordons la plus grande importance à la protection de vos données personnelles et appliquons le règlement européen RGPD. Sachez, que vos données ne sont ni vendues, ni échangées et que vos adresses courriels ne sont utilisées que sur le blog dans le cadre de la diffusion d’articles de réflexion sur le Leadership. Si vous ne souhaitez pas/plus recevoir notre lettre il suffit de se désabonner ou de nous envoyer un mail pour nous le signifier. Consultez notre politique de confidentialité.