Le dirigeant face à la crise écologique

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« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. »

Charles Darwin

Développer son business tout en préservant l’humain et son environnement est désormais un enjeu majeur pour le dirigeant. 
Tous les acteurs de la société sont d’accord pour dire qu’il est impératif de réformer notre approche de la production, de l’innovation, de la gestion des ressources, et même de notre mode de vie. Il est indéniable que l’urgence est manifeste, et les avertissements répétés des experts du Giec nous rappellent constamment les conséquences néfastes du réchauffement climatique sur la planète.

En réponse à la pollution, de nouvelles approches de production émergent du côté des entreprises, mettant davantage l’accent sur l’efficacité des ressources et de nouvelles approches collaboratives pour favoriser une croissance durable. Le recyclage et l’économie circulaire se généralisent, l’essor du marché de l’occasion ou l’adhésion croissante des Français au commerce équitable sont des signes de l’évolution des comportements en matière de consommation.

La responsabilité sociale des entreprises (RSE) et le développement durable sont aujourd’hui intégrés à leur fonctionnement courant et elles communiquent largement sur l’impact positif de ces mesures sur leur organisation comme sur l’environnement.
D’ailleurs chez Be & lead, première entreprise de coaching en France à avoir réalisé son bilan carbone auprès de Greenly, nous développons dans nos différentes activités de coaching, supervision ou formation, notre démarche RSE en nous appuyant sur 3 piliers :

  • sociétal en intervenant auprès des dirigeants sur le thème du « prendre soin de soi et de ses équipes » et sur leur réflexion éthique par exemple, en bénévolat auprès du syndicat professionnel SIMACS et de PSF ;
  • économique en choisissant des fournisseurs écolo sensibles, en appliquant la transparence et une tarification juste, et en garantissant une qualité de service ;
  • environnemental en réduisant de notre impact en consommant responsable (bio, flexitarien, végan) et en favorisant une démarche d’économie circulaire.

Face à une crise en constante aggravation, le dirigeant se doit de prendre en main les multiples dimensions de son leadership et d’adapter sa posture en fonction de la situation, en privilégiant toujours la fonction la plus pertinente.

Le leadership care

Prendre soin de son équipe, c’est rester dans l’action en montrant son souci de l’autre en célébrant ses succès en équipe, en renforçant les rituels pour augmenter le sentiment d’appartenance et en envoyant régulièrement de la reconnaissance positive à ses collaborateurs.

Pour le dirigeant ou le manager, il s’agit de : 

  • Clarifier les objectifs et priorités
  • Démontrer son soutien, sa considération, son empathie
  • Donner du sens à son équipe
  • Renforcer la confiance
  • Être inspirant en partageant son énergie positive
  • Empowerer et rendre ses équipes visibles
  • Assumer les confrontations/conflits et les gérer.

Mais pour bien prendre en compte les besoins des équipes, le dirigeant doit d’abord prendre soin de lui en développant et/ou en renforçant une énergie positive.  Prendre par exemple le temps de respirer en conscience, de célébrer ses succès (3 kifs par jour), de partager ses réussites, d’identifier son lieu d’ancrage ou encore de se projeter dans un futur positif sera bénéfique à bien être et les répercussions positives sur ses équipes seront renforcées.
De plus, il est important pour lui de hiérarchiser ses priorités professionnelles (P1, P2, P3) et de choisir soigneusement ses combats en s’engageant principalement dans ceux où il a plus ou moins 70% de chances de réussite. De surcroît, il doit consacrer du temps à l’apprentissage, à la formation, à la structuration de ses temps stratégiques, ainsi qu’à la consolidation de ses rituels du matin et du soir.

Savoir se protéger fait également partie de ses priorités en sachant dire non avec talent et en étant capable de formaliser sa disponibilité et sa non-disponibilité, en restant humain et en osant montrer sa vulnérabilité, en se donnant le droit à l’erreur, bref en étant bienveillant avec lui-même.
Enfin trouver l’équilibre entre sa vie pro et perso, avec une activité physique et une alimentation équilibrée pour prendre soin de lui efficacement consolidera son état de bien être général.

Le leadership exemplaire

Le rôle d’un dirigeant exemplaire dans le domaine de l’écologie est d’une importance capitale, car il agit comme un catalyseur de changement et un moteur d’innovation. Il exerce une influence proactive non seulement sur ses équipes, mais aussi sur l’ensemble de ses partenaires, clients et fournisseurs. En les incitant positivement et en suscitant leur adhésion aux valeurs environnementales qu’il incarne et défend, il les guide avec détermination vers un objectif commun d’excellence environnementale. Cette démarche ne se limite pas à une simple sensibilisation, elle a un véritable impact transformateur sur les comportements, les opinions et les choix de chacun, créant ainsi une dynamique puissante pour un avenir plus durable. 

Attention cependant, le rôle du dirigeant n’est pas d’être exemplaire à 100 % ! Ses rôles et devoirs sont différents de ceux des autres et il doit être exemplaire à 70 %, en communiquant clairement sur les domaines où il exerce son exemplarité ! Je connais des dirigeants qui prônent un discours écologique alors que leur vie perso montre tout le contraire…
L’exemplarité en matière d’écologie, c’est par exemple d’organiser un séminaire dans un lieu comme Yuzaecolodge auquel les participants se rendent en train et en co-voiturage pour plus de cohérence. J’ai d’ailleurs eu le plaisir d’y animer le mois dernier un séminaire pour le Codir d’un concepteur paysagiste : il y a un magnifique alignement entre le lieu et le sens. 

Le rôle du dirigeant est également stratégique pour façonner un avenir durable. Sa capacité à se projeter dans le futur, à établir une vision claire et des objectifs ambitieux est cruciale pour orienter l’entreprise et son écosystème  dans la bonne direction. Pour cela il doit assumer un sens politique positif, en démontrant de l’écoute, de l’empathie et de la curiosité envers les préoccupations de ses équipes. Dans cette perspective, il doit développer sa capacité à tolérer, voire aimer l’incertitude, car la transition vers une économie plus verte est souvent parsemée de défis imprévisibles. Une pensée critique est également nécessaire pour identifier et résoudre les problèmes stratégiques liés à la durabilité, tant dans l’humain que la production.

De plus, le dirigeant doit davantage mettre l’accent sur le long terme et encourager une culture de créativité au sein de l’entreprise pour trouver des solutions innovantes aux défis environnementaux. Il doit également faire preuve de courage en prenant des décisions audacieuses en matière d’écologie et en assumant les répercussions.

Définir son exemplarité, mettre en place des plans d’actions ambitieux, assumer sa non exemplarité sur certains sujets, mettre plus d’éthique dans son Leadership… tel doit être le plan d’action du dirigeant pour embarquer ses équipes vers le nouveau monde. 

#ecologie #greenly #empreintecarbone #rse

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