Se nourrir est vital, tant physiquement que psychologiquement. Choisir ce que nous ingérons va influer autant sur notre physique que sur notre mental et, pour en retirer le maximum, il existe une recette miracle : savoir choisir ce qui est bon pour soi !
1. Bien manger, c’est d’abord identifier ses objectifs
Lien avec notre santé : bien manger, c’est avant tout faire attention à ce qui est bon pour soi et ne pas se fier à tout ce qu’on peut entendre sur le sujet. C’est développer une nouvelle conscience de son corps pour percevoir et écouter les messages qu’il nous transmet lorsqu’il est nourri avec tel ou tel aliment. Le choix de l’alimentation devient alors un bon indicateur pour tester ses stratégies de changement vis à vis de la pub, du regard des autres ou de la société en général. En effet, c’est l’occasion de vérifier si nos choix sont alignés avec nos croyances, notre vision du monde et notre envie de bien vieillir ! Les recherches scientifiques, études et investigations de ces dernières années nous permettent d’avoir une vision à peu près claire des bienfaits ou de la nocivité de certains types d’agriculture et d’élevage. Il devient donc relativement facile de faire les bons choix au moment de remplir son panier afin, par exemple, de privilégier les produits issus de l’agriculture biologique, comme Carrefour l’a très bien compris avec act for food !
Lien affectif et social : en France tout particulièrement, être invité à partager un repas chez un hôte est significatif d’un lien affectif fort. Avoir un type d’alimentation singulier impliquera forcément un positionnement face aux convives présents et poussera à faire des entorses à son régime habituel pour s’adapter aux goûts de son hôte. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de me présenter comme flexitarien, ce qui me permet de ne pas avoir à communiquer trop clairement sur mes choix alimentaires, sujet souvent très clivant en France, pays de la bonne chair…
Lien affectif avec notre histoire : la fameuse madeleine de Proust ! Cherchons-nous en mangeant à revivre une partie de notre histoire, à retrouver le bon goût des petits plats de maman ou de notre grand-mère ? J’ai mis beaucoup de temps à prendre de la distance avec les oeufs à la neige qui, même si je les trouvais extrêmement lourds à digérer restaient néanmoins mon pêché mignon car ils me rappelaient une grand-mère très aimante qui les réalisait à merveille ! C’est aujourd’hui pour moi de l’histoire ancienne, plus du tout en phase avec mon objectif actuel qui est d’être en forme durablement !
Lien avec nos addictions : quand on sait que l’addiction au sucre est similaire à celle de l’addiction à la cocaïne voire même plus forte, je préfère de loin ne pas être esclave de mes goûts quitte à perdre un peu de plaisir ! Je trouve au contraire qu’aligner ses goûts avec ses convictions est un acte parfois difficile mais extraordinairement puissant. Je mange ce à quoi je crois, et je crois à ce que je mange !
Faire le choix de manger ce qui est bon pour soi permet donc d’apprendre à mieux connaître ses goûts, à mieux s’accepter et d’agir dans son propre intérêt. Cette stratégie a été gagnante pour Jason Mraz qui explique dans cette interview comment mieux manger l’a aidé à remporter un Grammy Awards !
2. Je suis ce dont je me nourris
Passer trop de temps devant la télévision, vérifier ses mails après 22h, partager et véhiculer des gossips négatifs sur son entreprise…, nous savons tous que cela nous nourrit négativement. Plus de 60 000 pensées traversent notre esprit quotidiennement et la majorité d’entre elles sont négatives et portent plutôt sur nos échecs, nos retards, notre to-do list. Alors, afin de nourrir son mental avec du positif, il est important de libérer du temps de cerveau disponible en s’accordant du temps pour rêver et nourrir sa machine à rêves. Décider de se donner régulièrement du feedback positif est absolument nécessaire et je vous encourage même à créer un petit rituel qui consiste à identifier vos 3 kifs de la journée.
Un autre moyen de s’alimenter en pensées enrichissantes est de libérer du temps pour lire, regarder des documentaires inspirants ou rencontrer des gens passionnants.
Pour ma part, j’ai eu la chance de croiser le chemin et de connaître Christophe Bichet et cette rencontre m’a nourri pour de nombreuses années ! J’ai récemment décidé de commencer avec Christophe un travail de coaching de vie sur l’homme que je voudrais être dans 20 ans, et je commence à mieux voir dans quelle direction j’ai envie d’aller !
On peut également se choisir un reverse mentor et créer une relation riche en échanges avec quelqu’un de plus jeune que soi et, croyez-moi, c’est un véritable vent de fraîcheur ! Aujourd’hui j’organise mon agenda de façon à garder du temps pour un déjeuner avec un reverse mentor au minimum tous les trimestres car ces tête-à-tête avec un jeune qui pense différemment m’empêchent de devenir un vieux con !… Je ne veux pas prendre le risque du “ah c’était plus simple avant ! c’était mieux avant” et ces échanges m’aident à me projeter dans une réalité différente, à me réinventer en appréciant les bons côtés du monde actuel.
3. Changer, c’est grandir !
Lorsque j’ai décidé de modifier ma façon de me nourrir, j’ai commencé par faire le test des intolérances alimentaires. Les résultats m’ont conduit à supprimer certains aliments que je consommais par habitude et à les remplacer par des alternatives. J’ai par la même occasion testé et découvert de nouveaux goûts. Changer son alimentation pousse à développer sa curiosité et sa prise de risque, même si pour ma part je n’ai pas encore réussi à me convaincre de goûter aux insectes !
La curiosité est un facteur de développement important dans de nombreux métiers et garder un regard neuf sur la nouveauté est clé pour éviter la fossilisation ! J’ai dernièrement testé l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Eprocessing) c’est-à-dire désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires, et j’ai été bluffé par les résultats ! J’ai pu identifier comment, ayant subi du harcèlement à l’école vers l’âge de 8 ans, j’avais engrammé la stratégie de réussite suivante : l’agressivité est la solution à la faiblesse. 2 à 3 séances d’EMDR sont venues à bout de cette stratégie de défense vraiment pas adaptée à ma position actuelle de coach de dirigeants pour la remplacer par une stratégie de puissance, mieux adaptée à mon environnement actuel !
C’est notre choix de définir notre future me, cette personne que nous voulons être et qui nous rendra fier plus tard devant nos enfants ! Nous pouvons choisir de lui écrire des lettres, de le visualiser mais surtout de le nourrir au quotidien afin de densifier et d’enrichir notre personnalité dès à présent !