Suivre des routines de succès

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La « routine », le « train-train », le « métro-boulot-dodo », autant de mots qui nous rappellent notre aversion à faire toujours la même chose. Nous vivons dans une société qui nous offre la possibilité de découvrir des millions de choses et nous pousse donc à expérimenter le nouveau. Et nos journées étant limitées à 24 petites heures, nous succombons facilement au « FOMO », Fear Of Missing Out. Pourtant, la mise en place de routine peut souvent nous aider bien plus que nous le pensons. Je l’ai redécouvert en écrivant mon livre. Dédier des moments fixes dans mon emploi du temps pour écrire fut beaucoup plus efficace que de me dire « j’écrirais quand l’inspiration me viendra » !
Les musiciens, les sportifs et bien d’autres, savent que, pour se perfectionner, il faut répéter les mêmes gestes, les mêmes passages encore et encore. Pourquoi cela ne serait-il pas vrai aussi dans nos vies personnelles ou pour n’importe quelle compétence ?

1. Le pouvoir du rythme

La plupart de nos mauvaises habitudes, comme ne pas réussir à se lever tôt par exemple, sont en fait des histoires que nous nous racontons à nous-mêmes. Et avec un peu de discipline, il est possible de changer nombreux de nos comportements. Les « oiseaux de nuits » à qui il ne faut surtout pas parler avant qu’ils aient bu leur café ne sont pas condamnés à envier ceux qui se lèvent à 5 heures du matin plein d’énergie tous les jours. Il « suffit » de le vouloir et de le décider.
Si nous nous sentons fatigués quand notre alarme nous réveille le matin, c’est parce que celle-ci nous surprend au milieu d’une phase de sommeil. Mais en nous réveillant chaque jour à une heure choisie (y compris les week-ends bien sur), nous apprendrons progressivement à notre corps à adapter ses phases de sommeil. Nous nous réveillerons alors au bon moment, peut-être même sans avoir besoin d’une alarme ! Matt Galligan, CEO de Circa, témoigne ainsi : « Si je vais à un soirée à Las Vegas et que je ne rentre pas avant 6h du matin, je me réveille quand même à 6h30. Je ne peux pas changer ! »
Si cela marche avec le sommeil, cela marche aussi pour bien d’autre chose. En dédiant une heure précise à une activité chaque jour, nous pouvons apprendre à notre cerveau à entrer rapidement dans le bon état d’esprit.
Dédier un temps précis à une activité, c’est aussi éviter les excuses. Hal Elrod le raconte très bien dans son livre The Miracle Morning. L’idée est simple : nous voulons tous des moments pour nous, pour nous développer personnellement. Et nous connaissons mille et une manière pour y parvenir. Reste à trouver le temps. Le soir, nous serons certainement trop fatigués et pour peu que notre journée se finisse plus tard que prévu ou que nous soyons invités à sortir, nous ne trouverons pas le temps. Pendant la journée, ne nous leurrons pas, nous ne trouverons pas de « temps perdu ». Donc, le seul moment possible est le matin, en se levant plus tôt et en accordant quelques minutes ou quelques heures à nous mettre dans de bonnes dispositions pour la journée. Plus d’excuse possible, nous ne sommes pas fatigués, nous venons de nous lever et nous avons le temps puisque nous nous sommes levés plus tôt !

2. Lentement mais sûrement

Mettre en place de nouvelles routines de vie n’est pas facile surtout si elles changent profondément nos habitudes. Soyons honnêtes, si nous avons l’habitude de nous lever à 9 heure, nous ne serons pas plein d’énergie la première fois que notre réveil sonnera à 6 heure !
Il faut minimum 20 jours, et peut être plus pour certains, pour qu’une routine s’ancre réellement et que nous la suivions sans y penser. Les 10 premiers jours, nous devrons être vigilants à toutes les excuses que nous allons essayer de trouver. Les 10 jours suivants resteront compliqués mais nous verrons déjà des progrès ce qui nous donnera la motivation de continuer. Au bout de 20 jours, notre corps se sera habitué à notre routine et elle sera de plus en plus simple à suivre, mais ce n’est pas encore gagné ! Donnez vous encore 10 jours pour savourer le plaisir de vos progrès et ce que vous apporte votre nouvelle habitude. Maintenant, cela peut varier en fonction des personnes et des circonstances. Prenez donc le temps de faire des points réguliers avec vous même pour vous ajuster.
Un autre élément à se souvenir avant de mettre en place une routine positive, est d’être bienveillant avec soi-même. Si, du jour au lendemain, vous décidez de vous lever à 6h du matin, faire une heure de sport et arrêter le café, il y a peu de chance que vous y parveniez et ce pour une raison très simple. La volonté, ou le « self-control » est comme un muscle, il peut se renforcer mais aussi se fatiguer. Si vous dépensez beaucoup de volonté pour réussir à vous lever à 6h du matin, vous n’en aurez certainement plus pour vous empêchez de prendre un café. Allez donc doucement et développer un changement à la fois, cela sera beaucoup plus efficace.

De très nombreuses routines peuvent être mises en place à tout moment de la journée. Par exemple, habituez vous à éteindre vos écrans au moins trente minutes avant d’aller vous coucher. Pendant la journée, prenez quelques minutes pour respirer et vous étirer en milieu de matinée et d’après-midi. Et le matin, trouvez les activités qui vous aideront à vous mettre dans une bonne énergie. Pour ma part, je fais 20 minutes de méditation, puis 20 minutes de Yoga et musculation, en particulier des épaules afin de pouvoir porter des “flyer/flyeuse” comme sur cette photo prise cet été.

Créer sa routine de succès ne sera pas facile, mais quand nos habitudes seront ancrées et deviendront des automatismes, cela nous fera grandir un peu plus chaque jour. Allez à votre rythme, acceptez les difficultés et persévérez afin de devenir la meilleure version de vous-mêmes !

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1 Commentaire. En écrire un nouveau

  • Intéressant ! Merci pour la formation de la semaine dernière. Je suis quand même un peu « circonspect » de voir que la RH pousse les Senior Managers à se former sur la recherche de leur prochain poste. Je me serais attendu à ce que l’accent soit d’abord mis sur le bon management de leurs équipes. Mais, peut-être que l’on veut donner à ces mêmes Senior Managers l’impression que l’on s’occupe d’eux et qu’ils comptent, pour éviter de les voir partir à la concurrence.

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