Le Leader Coach incubateur de talents

En 2015, je décide de déménager Be&Lead, quittant un bureau traditionnel prestigieux du 8ème arrondissement, pour aller chez 50 partners, un superbe espace d’incubation et de co-working où des start-ups échangent, évoluent et se transforment côte à côte. Dans quel objectif ?
Connaissez-vous le point commun entre Airbnb, Dropbox, Reddit ou Twitch ? Elles ont toutes été incubées à Y Combinator, l’accélérateur de Paul Graham, l’un des meilleurs au monde. Celui-ci n’est pas réputé pour l’importance de ses investissements dans les start ups mais par une sélection très dure qui permet de faire se rencontrer les plus grands talents. Et c’est de ces rencontres que naissent les grandes idées. Aussi pour renforcer et accélérer la transformation digitale de Be&Lead (un nouveau site internet moderne et design, une présence accrue sur les réseaux sociaux, un investissements dans la start up coachY, un nouvel outil de formation présentielle digitale), j’ai décidé de venir challenger mes croyances de Baby Boomers / génération X face à de jeunes geeks créatifs.
Mais s’il est peut être difficile de loger vos bureaux dans un incubateur, vous pouvez renforcer le coté incubation dans votre périmètre: c’est votre rôle !

1. Le Leader Transformationnel

Jack Welch, l’iconic CEO de General Electric, a dit : “avant de devenir un Leader, le succès, c’est de se développer soi-même, après être devenu un Leader, le succès, c’est de faire grandir les autres.”
Le leader performant crée une relation forte avec ses équipes, il partage et célèbre leurs forces comme il échange sur les points qu’ils ont besoin de développer. Son rôle est donc de guider et aider ses collaborateurs à évoluer et se transformer, en lien avec la stratégie business de l’entreprise.
Dans le sport ou la musique, le coach est expert dans son domaine et aide essentiellement à développer des compétences. Dans une équipe business, le leader peut revendiquer sa non-expertise et réussir à coacher avec brio ses talents. Pourquoi ? Parce que le rôle du leader coach n’est pas de donner des directives pour améliorer des compétences, mais d’offrir un environnement de travail idéal au développement de chacun.
Cet environnement de travail, c’est d’abord un environnement safe, où les employés sont autorisés à faire des erreurs. Le motto de facebook a longtemps été “Move Fast and Break Thing”, (cela leur a bien réussi avec 1,6 milliard d’utilisateurs par mois à ce jour). C’est important de prendre des risques calculés car l’être humain apprend très bien de ses erreurs. Créer un environnement safe, c’est créer de la confiance et de la coopération. Prendre des risques, c’est apprendre par soi-même, en s’impliquant et comme l’a bien dit Benjamin Franklin : “Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends.”

2. Incubateur…

On a tous, en tête, des images des bureaux/campus de google, pixar ou facebook, qui ressemblent parfois plus à d’immenses aires de jeux qu’à des bureaux. Mais qui ne rêveraient pas de travailler dans un lieu comme ça ?
C’est ce que proposent les incubateurs d’entreprise. Ils offrent à des start-ups ou des TPE un lieu, et parfois des conseils qui facilitent l’incubation d’idées. Mais surtout, ils sont un espace de soutien communautaire, où les équipes des différentes entreprises peuvent se rencontrer, partager leurs idées, dans un environnement fun, décontracté et sympa.
Ce mode de fonctionnement est plus que validé, Xavier Niel lancera d’ailleurs le plus grand incubateur du monde à Paris en 2017, et les grandes entreprises commencent à développer des programmes qui imitent les incubateurs. Par exemple, BNP Paribas a lancé weareinnovation pour dopper la créativité et le développement de ses clients ETI.
L’un des principaux mots-clés de l’incubateur est la cross-fertilisation : en contact avec des entreprises très différentes les unes d’entre elles, et donc d’équipes très différentes, les frictions entre grands esprits ne manquent pas de faire germer de grandes idées.
Le rôle du Leader coach est donc de créer un tel environnement au sein de son entreprise en encourageant ses équipes à se rencontrer et travailler ensemble et en encourageant la friction créative.

3. …de talents

Un sondage publié en janvier 2016 par le cabinet de conseil Mercer indique que 73% des employeurs, partout dans le monde, planifient de continuer leur stratégie actuelle de développement des talents internes à leur entreprise. Le rôle du leader comme incubateur des talents est donc crucial, d’autant que l’uberisation des talents est un risque de plus en plus important.
Pour cela, communiquer auprès de nos équipes sur notre besoin d’apprentissage les incitera à en faire de même, ou pas ! Célébrer les étapes qui nous ont mené au succès ou prendre le temps de clôturer un projet, permettra à chacun de partager les enseignements positifs comme négatifs et développera la collaboration. De même échanger et débriefer avec nos collaborateurs avant et après chaque formation apportera de la valeur et montrera notre intérêt pour leurs développements.
Le leader qui réussi est celui qui parvient à s’entourer des bonnes personnes et construit sa communauté de succès. Les trois ingrédients clés du succès d’une entreprise sont, dit-on, un bon financement, des employés qualifiés et un marché favorable. Pourtant, l’histoire ne leur donne pas toujours raison. Au début du XXe siècle commence la course pour la construction de la première “machine volante”: d’un coté, Samuel Pierpont Langley financé par le département de la défense américain, entouré des plus grands ingénieurs de l’époque et avec une fantastique couverture médiatique, de l’autre, les frères Wright, qui financent leurs travaux avec les recettes de leur magasin de bicyclettes, ni eux, ni aucun de leurs employés n’ont de diplôme universitaire mais ils ont la vision et savent la partager. En 1905, ils effectuent le premier vol habité et Langley démissionne !

Martin Luther King a dit “I have a dream” et non “I have a plan”; le leader est celui qui inspire les talents, qui partage sa vision. Les gens le suivent, pas pour lui forcément, mais parce qu’ils ont le sentiment de participer à quelque chose de plus grand, qui changera le monde.

Aucun résultat.

1 Commentaire. En écrire un nouveau

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous devez remplir ce champ
Vous devez remplir ce champ
Veuillez saisir une adresse e-mail valide.

keyboard_arrow_up